Dans la lignée de l’arte povera, on cherchait des matériaux dits pauvres, de piètre qualité,de couleurs banales. Quoi de plus banal que le Formica en 1995 ? En faire des accumulations ça pouvait, à la rigueur, commencer à devenir « artistique »…
Mais réaliser avec cette matière ordinaire, pauvre et banalement colorée une sculpture modulable, une sculpture dont vous allez être le maître, que vous allez moduler, donc interpréter à votre guise, dont vous allez donner des centaines de visions personnelles,toutes plus intéressantes les unes que les autres, c’était beaucoup mieux.
Sa hauteur de 44 cm et son poids de 2,65 kg en font une sculpture parfaite pour un bureau où l’on peut, parfois, avoir besoin de se détendre pour mieux réfléchir….